Cette célébration de deux heures a comporté de nombreux rites propres à ce type de célébration.
Début de la célébration
L'ensemble du mobilier liturgique (ambon, autel, et sièges de présidence) est homogène dans sa conception avec le même matériau : le plexiglass, qui, transparent, laisse passer et fait jouer la lumière. Des incrustations de feuille d'or ajoutent à la beauté de l'autel.
Homélie de Mgr Santier au nouvel ambon.
L'un des premiers rites est celui du scellement de la pierre d'autel contenant un fragment des reliques des saints Agoard et Aglibert, martyrs du début du 5ème siècle à Créteil, et saints du diocèse.
Scellement de la pierre d'autel avec Laurent Guillot, créateur du mobilier liturgique
Puis vient l'onction de l'autel et la prière consécratoire qui fait que, maintenant, l'eucharistie peut être célébrée sur cet autel.
L'autel étant le lieu du sacrifice et de la prière, le rite de l'encens est plus particulièrement spectaculaire. "Que ma prière monte vers toi comme l'encens" nous dit le psaume 140.
Cinq coupelles contenant un charbon ardent sont disposées aux quatre coins et au centre; les grains d'encens, déposés par l'évêque, font alors monter une bonne odeur, symbolisant la prière de toute l'assemblée.
Encensement de l'autel
Puis, enfin, l'autel est illuminé de la lumière du Christ, signe de notre salut.
Liturgie eucharistique sur l'autel illuminé.
A la fin de la célébration, tout le monde s'est retrouvé sur le parvis, lui aussi rénové, pour un verre de l'amitié.
Ce jour restera longtemps gravé dans la mémoire des Pérignons, et des autres personnes présentes à cette célébration.
Après Marolles, Mandres et Périgny, il ne reste maintenant plus qu'à Santeny et Villecresnes de rénover leurs intérieurs pour des célébérations encore plus belles et dignes.
Jean-Pierre Baconnet, diacre.