Un petit événement
dans l’Eglise en France !
A partir du dimanche 28 novembre, tous les catholiques francophones
entendront et useront de nouveaux mots pendant la messe tels que « consubstantiel
au Père », « C’est pourquoi je supplie la bienheureuse Vierge
Marie », « Heureux les invités au repas des noces de
l’Agneau ! », « Frères et sœurs » …
L’entrée en vigueur de la nouvelle traduction du Missel romain n’apporte pas de grands changements dans la liturgie eucharistique, mais offre « l’occasion d’approfondir notre intelligence de la messe ».
Exemple : LA PLACE DU SILENCE
« Une des nouveautés de cette
traduction est la place importante laissée au silence ». Comme le rappelle
la Présentation Générale du Missel Romain (PGMR),
« le silence sacré fait partie de la célébration » :
-
Le
nouveau missel indique ainsi un nouveau temps de silence après le Gloire
à Dieu : « Tous prient en silence quelques instants, en même
temps que le prêtre. Puis, le prêtre, les mains étendues, dit la prière
d’ouverture ou de collecte ».
« La liturgie
s’inscrit dans la tradition vivante de l’Eglise, l’Eglise est un corps
vivant ».
Cette nouvelle traduction invite à « vivre la messe de manière renouvelée, peut-être avec un peu plus d’intensité et d’attention ».
L’objectif était, entre autres, de se rapprocher
du texte original latin.
A partir du 28 novembre, les fidèles entendront et
réciteront les textes de la nouvelle traduction.
En plus de la révision
d’un certain nombre de prières, préfaces et dialogues rituels, une plus grande
place est donnée au silence et à la gestuelle.
Autre évolution, les
adresses sont désormais inclusives : « frères et sœurs » au lieu
de « frères » auparavant – une volonté chère aux Eglises suisse et
canadienne, et qui correspond au texte latin.
Enfin, l’accent est mis sur l’eucharistie en tant que mystère.
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