mardi 2 novembre 2021

Nouvelle traduction du Missel romain (à compter du 28 novembre 2021)

 

Un petit événement dans l’Eglise en France !

A partir du dimanche 28 novembre, tous les catholiques francophones entendront et useront de nouveaux mots pendant la messe tels que « consubstantiel au Père », « C’est pourquoi je supplie la bienheureuse Vierge Marie », « Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau ! », « Frères et sœurs » …

L’entrée en vigueur de la nouvelle traduction du Missel romain n’apporte pas de grands changements dans la liturgie eucharistique, mais offre « l’occasion d’approfondir notre intelligence de la messe ».


Exemple : LA PLACE DU SILENCE

« Une des nouveautés de cette traduction est la place importante laissée au silence ». Comme le rappelle la Présentation Générale du Missel Romain (PGMR), « le silence sacré fait partie de la célébration » : 

-        Pendant l’acte pénitentiel et après l’invitation à prier, chacun se recueille ;
-        après une lecture ou l’homélie, on médite brièvement ce qu’on a entendu ;
-        après la communion, le silence permet la louange et la prière intérieure ».
Le silence fait donc partie de l’action liturgique et offre la possibilité d’un accueil de la Parole de Dieu.

-        Le nouveau missel indique ainsi un nouveau temps de silence après le Gloire à Dieu : « Tous prient en silence quelques instants, en même temps que le prêtre. Puis, le prêtre, les mains étendues, dit la prière d’ouverture ou de collecte ».

 

« La liturgie s’inscrit dans la tradition vivante de l’Eglise, l’Eglise est un corps vivant ».

D’où la volonté de l’Eglise de faire évoluer le langage de sa prière, en ajustant les gestes et les formules, pour permettre la participation de tous.
Cette nouvelle traduction invite à « vivre la messe de manière renouvelée, peut-être avec un peu plus d’intensité et d’attention ».
 

L’objectif était, entre autres, de se rapprocher du texte original latin.

Un travail soumis à la triple fidélité dont parle le pape François dans son motu proprio Magnum principium (2017) : fidélité au texte original, fidélité à la langue dans laquelle le texte est traduit, et fidélité à l’intelligibilité du texte par nos contemporains.
 

A partir du 28 novembre, les fidèles entendront et réciteront les textes de la nouvelle traduction.

En plus de la révision d’un certain nombre de prières, préfaces et dialogues rituels, une plus grande place est donnée au silence et à la gestuelle.

Autre évolution, les adresses sont désormais inclusives : « frères et sœurs » au lieu de « frères » auparavant – une volonté chère aux Eglises suisse et canadienne, et qui correspond au texte latin.

Enfin, l’accent est mis sur l’eucharistie en tant que mystère. 

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